Premiers contacts de l’UIHJ avec la Libye
Une première lors du colloque international organisé en Tunisie le 29 avril 2005 : la participation d’une délégation libyenne.
Jacques Isnard & Medhi Ahmed Annafis, officier judiciaire principal près le tribunal du sud de Tripoli
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Il n'est jamais tard pour bien faire
Il nous a été possible de vérifier la justesse de cette opinion lors du colloque international sur le « recouvrement de créances, huissier de justice et l'entreprise » organisé à Tunis le 29 avril 2005, par l'Ordre national des huissiers de justice de Tunisie en collaboration avec l'UIHJ et l'Ecole nationale de procédure française des huissiers de justice (ENP).
En effet, une délégation libyenne a participé à cette manifestation.
C'est une première que nous enregistrons fièrement. Et ceci à plusieurs titres.
Tout d'abord, parce qu'à défaut d'informations exhaustives et précises sur l'état des lieux de la profession en Libye, nous ne pouvons pas savoir quel est le comportement adéquat adopter vis à vis de nos confrères libyens.
Ensuite, le fait de faire le premier pas en vue de prendre contact avec les instances dirigeantes de l'UIHJ, avec le concours de nos confrères tunisiens, de procéder à des échanges fructueux qui augurent des relations futures plus poussées encore et plus profondes, prouvent que la profession d'huissiers de justice en Libye, qui était il n'y a pas longtemps sous les jougs de l'Etat, est en train de bouger, de se transformer, et d'évoluer dans le sens souhaité.
Il nous a été possible de voir nos confrères libyens présents en Tunisie lors du colloque international, opter pour la vision qui est celle de l'UIHJ concernant notre profession.
Certes, la profession en Libye connaît ses premiers soubresauts. Certes, ce n'est que le commencement. Mais tout indique que la profession est sur le bon chemin si on sait que les pouvoir publics ont compris l'impérieuse nécessité de libéraliser tous les domaines socio-économiques.