Hommage au président Robert Bonou, président honoraire de la CNHJ du Bénin

Une grande figure de notre profession

Cette manifestation était empreinte d'un caractère national et international d'envergure puisqu'elle était parrainée par le ministre de la justice, de la législation et des droits de l'homme, Gustave Anani Kassa et par Jacques Isnard, président de l'UIHJ. Les médias avaient puissamment relayé l'événement qui figurait au programme des journaux télévisés nationaux.

Parmi les personnalités qui avaient tenu à honorer de leur présence la cérémonie officielle nous pouvions noter M. Saturnin Affaton, directeur des Affaires civile et pénales, M. Guy Ogoubigi, président de la cour d'appel, Mme Séverine Lawson, ancienne procureur général et agent judiciaire du Trésor, Honoré Aggrey, secrétaire permanent de l'UIHJ pour l'Afrique centrale et occidentale, et Claudine Mougni, secrétaire du Conseil de direction de l'UFOHJA.

La Chambre nationale était réunie au grand complet autour de son président, Hortense Bankolé de Souza, et de Me Georges Almeida, secrétaire, Monique Kotchoffa, trésorier, et de l'ensemble des huissiers de justice du pays.

Robert Bonou est une grande figure de notre profession. Huissier de justice depuis novembre 1969, il a participé à l'élaboration des textes fondamentaux régissant la profession au Bénin. Il est aussi à l'origine de la publication de l'ordonnance du 19 juin 1971 portant statut des huissiers du Dahomey (ex Bénin).

Nommé président de la Chambre nationale des huissiers de justice du Bénin en 1996, il a rempli ses fonctions jusqu'en 2007. Me Robert Bonou est devenu huissier de justice honoraire par décret du 18 mai 2006. Dans le domaine international, on se souvient que le président Bonou était l'un des « compagnons de l'Appel de Dakar » d'avril 1996 et qu'il a présidé les élections du congrès international de l'UIHJ à Tunis de 2003.

Un militant pour le statut de l'huissier de justice libéral

Au sein de l'UIHJ, le président Bonou est très apprécié pour son sens de l'analyse et pour ses prises de positions toujours empreintes de bon sens.

Remarquable orateur, il n'a cessé de militer pour le développement du statut libéral, pour l'élévation des qualités juridiques et professionnelles de l'huissier de justice et pour le respect des règles de l'Etat de droit.

Autant de valeurs et de mérites que devaient mettre en exergue les allocutions successives de Gustave Anani Kassa, Jacques Isnard et Hortense Bankolé de Souza.

D'autres orateurs et amis devaient encore intervenir pour rappeler les différents traits plus intimes de Me Bonou car liés à des souvenirs anciens et amicaux.

A l'issue des interventions, le président Bonou devait recevoir du ministre de la justice les insignes le conférant dans sa dignité ainsi que le diplôme d'honneur et la médaille de l'UIHJ, délivrés par le président Isnard.

Les propos de tolérance et d'amitié universelle exprimés par le président Bonou dans son discours en réplique devaient résonner, parmi l'assistance, comme une ode à la fraternité entre les hommes.

En définitive, voilà un événement rare ponctué par une brillante manifestation empreinte d'une grande générosité et de beaucoup de profondeur humaine.