Une délégation de l'UIHJ, composée de Luis Ortega Alcubierre (Espagne) et de Sue Collins (USA), vices-présidents délégués, s'est rendue au Chili avec un triple objectif : rencontrer les Receptores, rencontrer les autorités chiliennes et signer un accord de coopération avec le Centro de Estudios de Justicia de las Américas (CEJA). Cette triple mission a été remplie.
Le 24 janvier, Luis Ortega Alcubierre et Sue Collins ont rencontré à Santiago les Receptores, membres de l'UIHJ. Au cours de la discussion, les confrères chiliens ont évoqué la situation actuelle et du projet de création d'un agent d'exécution qui serait pour l'instant réservée aux avocats après avoir suivi une formation spéciale. Luis Ortega Alcubierre a comparé la situation avec l'Espagne et a fait état de l'expérience des Procuradores. Il a insisté sur l'importance de la formation pour la profession.
Le 27 janvier, une longue discussion s'est tenue avec Monica Naranjo, coordinatrice juridique à la Direction de la modernisation de la justice du ministère de la justice du Chili et Veronica Palma, du même ministère. La discussion a porté autour des réformes en cours au Chili. Luis Ortega Alcubierre a assuré les autorités chiliennes du soutien de l'UIHJ et a proposé l'aide de ses experts. Il semble que le modèle d'agent d'exécution vers lequel se tourne le Chili soit celui de type européen libéral. Lorsque le projet aura abouti, le Chili sera le premier pays d'Amérique latine à mettre en place un tel système.
Le 28 janvier, la délégation de l'UIHJ est rendue au siège du CEJA, à Santiago pour signer l'accord de coopération qui avait été préparé entre les deux organisations. Elle a été reçue par son président, Jaime Arellano Quintala, ancien vice-ministre de la justice du Chili, et Natalie Reyes, consultante internationale, avec laquelle l'UIHJ est en contact régulier depuis septembre 2012 dans le cadre d'une étude menée par le CEJA sur l'exécution en Europe. Le CEJA est une agence interaméricaine créée en 1999 par une résolution de l'Organisation des Etats américains (OAS). 34 pays sont membres de cette organisation. Le CEJA poursuit trois objectifs principaux :
- Faciliter la formation du personnel judiciaire,
- Faciliter l'échange d'informations et autres formes techniques de coopération,
- Faciliter le soutien pour la réforme et la modernisation des systèmes judiciaires dans la région.
L'accord de coopération qui a été signé va permettre de renforcer les liens entre le CEJA et l'UIHJ. Il s'agira d'organiser des conférences et des séminaires, de conduire des travaux de nature scientifique, ou encore d'échanger des experts et des expertises sur les domaines communs, notamment en matière de procédure civile et d'exécution des décisions de justice. Jaime Arellano Quintala s'est déclaré très heureux de cet accord de coopération. Il a félicité l'UIHJ pour la qualité de ses travaux et son rayonnement dans le monde.
L'UIHJ se félicite également de la signature de cet accord, qui s'inscrit dans sa politique actuelle de développement de la coopération en matière internationale avec les grandes organisations et les universités.
Informations sur le CEJA :
http://www.cejamericas.org