Déjà, en 1985, le continent américain, et plus particulièrement la belle province du Québec et sa capitale Montréal, nous avait ouvert ses portes.

La constante progression du nombre d'adhérents à l'UIHJ (près de 70 aujourd'hui) laisse entrevoir une vaste participation de délégations venant d'Europe et d'Afrique.

La récente adhésion de la Thaïlande pourrait encore laisser présager la présence, pour la première fois, de représentants du continent Asiatique.

Au delà des séances de routine purement statutaires, le congrès comprend traditionnellement 4 temps forts :
- la cérémonie d'ouverture
- les travaux du congrès et la séance audiovisuelle
- la conférence mondiale
- la présentation du nouveau bureau

A ce tableau viendra, cette année, se rajouter une séquence supplémentaire avec une cérémonie de clôture plus protocolaire qu'à l'accoutumée.

Un mot sur les travaux du congrès ... ils s'inscrivent dans le droit fil des grands projets en gestation puisque y sera élaboré la perspective de mise en œuvre d'un code mondial de l'exécution.

En ce qui concerne la conférence internationale qui réunira un collège d'universitaires et d'experts issus des grandes organisations mondiales (Conseil de l'Europe, Conférence de La Haye, Ohada, Unidroit, Ali, ...), elle abordera le point particulièrement sensible de l'harmonisation des procédures dans l'espace de justice sans frontière.

Il s'agit là d'un thème qui reflète toute l'ambition de l'UIHJ à remplir son objectif de concourir à la mise en œuvre d'une justice plus accessible et plus efficace pour répondre aux vœux des justiciables qui, selon les sondages, se délient de plus en plus des organes judiciaires traditionnels.
Le congrès sera encore l'occasion de renouveler les membres du bureau de l'Union. Le bureau comporte 10 membres répartis suivant un quota géographique minimum. Les candidats sont issus obligatoirement des délégations nationales.

Pour l'UIHJ, ce congrès, sur le sol de la première puissance au monde, pétri de culture anglo-saxonne, est un moment historique car il constitue la consécration d'une longue démarche : celle de sceller avec l'école romano-germanique deux cultures qui ne sont pas, loin s'en faut, et les travaux le démontreront, inconciliables.

Les huissiers de justice européens et africains connaissent mal leurs homologues américains, tout comme ceux-ci ignorent à peu près tout de leurs confrères d'Outre Atlantique.

Pourtant le fonctionnement de part et d'autre est très ressemblant. Les tâches sont identiques et le "constable", voire le "shérif civil", sont en tous points comparables à l'huissier de justice belge, luxembourgeois, français, néerlandais ....

Dans un monde avide de savoir et de communication, dans une sphère professionnelle qui ne cesse de s'étendre avec l'Union européenne ou encore l'Ohada, chacun dans notre profession est appelé, pour les « besoins du service », à " internationaliser " ses connaissances et ses relations ....
Washington offre cette opportunité et il serait heureux que nombreux soient ceux qui puissent en profiter.

Washington est par ailleurs une capitale accueillante, riche en culture et architecture. Elle est très différente de New York où un court séjour post congrès est d'ailleurs prévu.

Le tout soigneusement préparé par un comité d'organisation présidé par Sue Collins, " 1a plus européenne des Américaines ".