L’UIHJ à la 57e assemblée générale de l’ONU (8-10 septembre 2004)
La conférence, qui avait pour thème « Les objectifs du millénaire pour le développement, la société civile passe à l’action », a rassemblé environ 2 700 représentants de plus de 700 organisations non gouvernementales.
Combattre la pauvreté
« Il n'y a plus de temps à perdre pour mettre fin à la pauvreté extrême dans le monde afin d'ouvrir sur un chemin plus humanitaire et plus juste », c'est en ces termes que le secrétaire général Kofi Annan s'adressant à l'auditoire par vidéo conférence a procédé à l'ouverture de la 57e conférence annuelle des ONG, visant à mobiliser un plus large soutien public pour combattre la pauvreté globale dans le monde notamment convenu au sommet du millénium lors des engagements décidés par la société civile lors des assises de l'an 2000 où l'UIHJ était aussi présente.
Précisant que partout dans le monde les gens souhaitent avoir une chance juste pour eux-mêmes et leurs enfants, le secrétaire général ajoutait que : « Si les buts n'étaient pas rencontrés, nous tous serons plus pauvres ». Les engagements du millenium étaient mesurables, avaient recueilli l'appui politique sans précédent, et étaient réalisables. Pour leur part, les ONG. ont pu être fières de leurs contributions. Elles avaient fait pression sur des gouvernements de respecter leurs engagements et avaient ainsi introduit le vrai changement dans la vie des personnes. Affirmant en premier lieu que sans société civile, il n'y aurait eu aucun but de développement du millénium.
Transformer le visage de la coopération globale mondiale
Par ailleurs, la coordonnatrice exécutive du secrétaire général pour la campagne pour le développement des buts du millenium, Mme Éveline Herfkens, a indiqué que la société civile avait insisté pour une approche spécifique sur les droits humains, demandant et réclamant avec force une participation active des gouvernements. Ces buts ont transformé le visage de la coopération globale mondiale sur le développement. Pays après pays, la société civile stimule l'action. Après tout, ce n'est pas aux Nations unies que les buts se réalisent, mais bien dans chaque pays par les efforts des gouvernements et du peuple.
Présidant la session d'ouverture, le sous secrétaire général pour la communication et l'information au public, M. Shashi Tharoor, déclara aux participants n'avoir aucun doute au sujet de leur impact positif sur le travail des Nations Unies. Bien qu'il reste encore beaucoup de problèmes réels à régler, plusieurs points ont été résolus. Là où avaient été décidés certaines améliorations, celles-ci se sont véritablement réalisés en réduisant la pauvreté extrême et en prolongeant notamment l'accès à l'éducation primaire dans beaucoup de régions du monde. Si les buts ne sont pas toujours atteints, il ne faut surtout pas jeter l'éponge. Il existe souvent plus qu'une seule possibilité. Cependant, de plus grandes ressources s'avèrent nécessaires tant domestiques et externes que celles des gouvernements. Le secteur privé et la société civile devraient , quant à eux, maintenir leurs buts et augmenter leurs efforts.
L'UIHJ passe à l'action
Terminons en précisant que l'UIHJ, dans sa sphère spécifique, passe aussi à l'action et aide grandement plusieurs pays à se réaliser par l'échange d'idées, par l'établissement en étroite collaboration d'écoles de droit processuel, de séminaires et de conférences spécifiques développant ainsi le droit civil processuel et l'exécution interne propre à chaque démocratie et souvent peu élaboré en certains points du globe - voire même absent - d'un processus judiciaire normalisé et qui régularise quotidiennement les rapports des citoyens entre eux le plus harmonieusement possible. Par ces apports, l'UIHJ participe ainsi à l'élaboration souhaitée par l'ONU à une société humaine et plus juste pour un mieux être et un meilleur avenir de la collectivité à l'intérieur de la société civile.