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Dernière mise à jour : 
03/12/2019
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L'UIHJ au 60e anniversaire de l'Onu

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En sa qualité d’ONG membre du Conseil économique et social de l’ONU, l’UIHJ, représentée par notre confrère André Mathieu (Québec)a assisté du 7 au 9 septembre 2005 à la 58e conférence annuelle de l’ONU à New York pour les organisations non gouvernementales (ONG), sur le thème: « Notre défi : des voix pour la paix, la conclusion de partenariats et le renouveau ».

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À l'instar de la Chambre nationale des huissiers de justice de France, cette vénérable institution a également atteint cette année ses 60 années d'existence. Pas moins de 3 000 représentants d'ONG étaient présents dans l'immense salle des Nations unies où au-delà de 1,070 organisations diverses venus de 121 pays y étaient représentées. Il faut préciser que l'ONU n'est pas ni n'a jamais été un gouvernement mondial. On la désigne cependant parfois par l'expression "Parlement de l'humanité" car elle a été créée au nom des peuples du monde et pour les servir.

Cette année, la conférence du Département de l'information pour les ONG revêtait une importance particulière puisqu'elle fût la dernière manifestation concernant la société civile tenue au siège de l'ONU avant le sommet mondial de 2005, qui se doit d'être l'un des plus grands rassemblements de chefs d'États et de gouvernements jamais organisés. Ce sommet offrira l'occasion unique de traiter certains des problèmes les plus urgents de notre époque et de revitaliser l'Organisation des Nations unies elle-même. C'est du moins le message que fît le secrétaire général Kofi Annan qui déclara également que notre capacité à agir sera mise à l'épreuve, étant entendu qu'en plus de constituer une fin en soi, le développement, la sécurité et les droits de l'homme se renforcent mutuellement et sont interdépendants. L'organisation de cette rencontre vient donc réaffirmer que la société civile joue un rôle crucial eu égard aux travaux qui sont constamment menés pour relever ces défis.

Le secrétaire général poursuivait en précisant que les organisations de la société civile participent très activement à ce processus. Pendant l'année écoulée a-t-il dit, vous avez été appelé à agir à l'échelle mondiale lors de manifestations telles que la rencontre Beijing + 10 en mars, les toutes premières auditions informelles organisées avec l'assemblée générale en juin, la conférence sur la prévention des conflits armés en juillet et plusieurs réunions régionales. Vous avez continué de vous mobiliser en faveur des objectifs du Millénaire pour le développement. Enfin, vous avez appuyé la proposition de créer un conseil des droits de l'homme et une commission de consolidation de la paix. Les partenariats restent un important vecteur de progrès. Il est encourageant de constater qu'en plus des ONG qui travaillent avec l'Organisation des Nations Unies par l'intermédiaire du Département de l'information et du Conseil économique et social cette conférence accueille des représentants d'une multitude d'autres organisations de la société civile qui étaient au nombre de 189. Kofi Annan se félicita également de la participation sans précédent de représentants d'États Membres, y compris de parlementaires, à la Conférence. Il s'agit d'un grand pas en avant sur la voie de la concrétisation de partenariats novateurs, et il remercie le Président de l'Assemblée générale d'avoir pris des initiatives en vue de renforcer ces interactions entre la société civile et l'Organisation.

Selon le secrétaire général, quelles que soient les réalisations qui découleront du sommet mondial, il ne faut pas croire que les quelques jours et semaines à venir marquent l'achèvement du processus. Il s'agit en réalité d'un commencement. Nous devons donc nous attacher à mettre en oeuvre ce qui a été convenu et à trouver un accord pour les points en suspens. « Je compterai sur votre appui pendant la période cruciale qui s'annonce ». Il terminait en remerciant l'assemblée d'être venus à l'ONU pour exprimer les préoccupations des populations du monde entier et de contribuer à la mission d'envergure mondiale que nous remplissons tous ensemble.

« Vous devez vous faire les garants de la réforme institutionnelle » déclara Kofi Annan à la clôture de la conférence annuelle DIP/ONG le 9 septembre dernier. Il terminait par ces mots à l'occasion de ce soixantième anniversaire de l'Organisation des Nations unies, « reconnaissons une fois de plus la sagesse de ses fondateurs, qui, à l'article 71 de la Charte, ont prévu des consultations avec les ONG. Des échanges étroits avec la société civile étaient alors jugés indispensables à la bonne santé de l'Organisation et au bien-être des peuples. C'est aussi vrai aujourd'hui qu'alors - et peut-être plus encore. »
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L'affiche de la conférence
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La galerie des secrétaires généraux de l'Onu
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Le logo du 60e anniversaire de l'Onu
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