Réforme de la procédure civile : l’expérience du solicitador d’exécution
La Chambre des Solicitadores de l’exécution a organisé à Lisbonne le 14 novembre 2004 une session de formation continue
Une profession jeune mais parfaitement organisée
C'est un grand succès pour les organisateurs d'avoir réuni le 14 novembre 2003 plus de 200 solicitadores d'exécution, à l'université catholique de Lisbonne pour une session de formation continue. Pourtant, la nouvelle profession a été seulement installée le 15 septembre 2003 au Portugal pour mettre en œuvre la réforme de la procédure civile. Pour cette toute jeune profession, la déontologie apparaît commune une pierre angulaire, et c'est José Manuel Oliveira qui a sensibilisé ses confrères sur la nécessité pour les professionnels d'avoir des règles d'exercice de haute qualité, afin que la profession démontre son sérieux, et affirme sa notoriété.
La réforme de la procédure civile a été abordée par le professeur Armindo Ribeiro Mendes qui a démontré le rôle central du solicitador d'exécution.
Les modalités pratiques de signification posent encore quelques difficultés, compte tenu des règles de compétence territoriale qui doivent tenir compte de l'absence de solicitadores d'exécution dans certaines zones.
Une profession indispensable
En qualité de secrétaire de l'UIHJ, Bernard Menut est intervenu pour se féliciter de la mise en place de la nouvelle loi et du solicitador d'exécution, et dire aux participants combien leur expérience est suivie avec attention dans de nombreux pays en Europe.
Il a rappelé que la fonction de solicitador d'exécution, au même titre que celle du juge ou d'avocat est indispensable au bon équilibre du système judiciaire portugais et à son efficacité.
La ministre de la Justice Mme Céleste Cardona a souligné, pour sa part, sa confiance dans la profession de solicitador d'exécution pour résorber les difficultés actuelles du système judiciaire portugais. « Je compte sur vous pour réagir rapidement » a t-elle déclaré.
Elle a annoncé la mise en place d'un nombre suffisant de juges d'exécution au premier trimestre 2004 pour accompagner la réforme, mise en place, laquelle a pris un peu de retard aujourd'hui.