Les intervenants de la CEPEJ étaient Georg Stawa, président de la CEPEJ, Stéphane Leyenberger, secrétaire exécutif de la CEPEJ, Jean-Paul Jean, président du Groupe de travail de la CEPEJ sur l'évaluation des systèmes judiciaires, Yannick Meneceur, conseiller spécial auprès du secrétariat de la CEPEJ, Lidija Naumovska, administratrice statisticienne, ainsi qu'Estelle Steiner, attachée de presse. Les membres du bureau de la CEPEJ présents étaient Ramin Gurbanov (Azerbaïdjan), Ivana Borzova (République tchèque), et Noel Rubotham (Irlande). L'UIHJ était représentée par son secrétaire général, Mathieu Chardon.
Stéphane Leyenberger a salué la présence de la presse française et internationale. Il a indiqué que le rapport 2016 présentait une grande nouveauté par rapport aux cinq précédentes éditions. Le rapport papier a été volontairement allégé de moitié. En revanche, la CEPEJ a mis en ligne une gigantesque base de données dynamique et interactive accessible à tout citoyen, aux décideurs publics, ainsi qu'aux professionnels et aux praticiens. Le secrétaire exécutif de la CEPEJ a qualifié cette nouvelle présentation de révolutionnaire.
Georg Stawa a rappelé que, depuis plus de dix ans, la CEPEJ cherche à identifier les meilleures pratiques, à l'attention des autorités, des praticiens, des professionnels et des justiciables. Il a expliqué que, dans un cycle d'évaluation des systèmes judiciaires, une fois la collecte de données réalisées, au moins six mois sont consacrés par le Groupe de travail de la CEPEJ sur l'évaluation des systèmes judiciaires à analyser et vérifier très précisément les données fournies, afin de garantir une qualité optimale des informations. Le président de la CEPEJ a insisté sur le fait que le rapport ne constitue aucunement un classement entre les pays, et que les comparaisons ne peuvent concerner que les pays comparables.
Jean-Paul Jean a salué l'immense travail collectif des pays et des groupes d'experts ainsi que l'apport de toute l'équipe de la CEPEJ, en particulier Yannick Meneceur et Lidija Naumovska. « La base de données est désormais en open data et interactive et des centaines de milliers de données sont accessible sur l'Internet, concernant 800 millions d'européens, a rapporté Jean-Paul Jean, ce qui constitue un progrès considérable. »
Puis, Yannick Meneceur a présenté sur l'Internet les données de la CEPEJ. Il est désormais possible d'obtenir des informations de bases, mais également par pays, en sélectionnant les informations. Il est en outre possible de générer des histogrammes, des cartes, et de sélectionner soi-même des pays afin d'obtenir des analyses taillées sur mesure. Cet outil permettra de guider les choix des décideurs publics pour leur permettre de mettre en place les mesures les plus adaptées, a poursuivi Stéphane Leyenberger. Il a remercié tous les experts qui ont travaillé à l'élaboration des rapports.
Mathieu Chardon a salué ce 6e rapport sur les systèmes judiciaires européens. Il a expliqué que les travaux réalisés permettent aux organisations internationales professionnelles telles que l'UIHJ d'orienter leurs travaux et leurs politiques. Il a cité l'exemple de l'UIHJ, très attachée à identifier les meilleurs pratiques afin de les ériger en modèle et d'en assurer la promotion au sein de ses pays membres.
Cliquer ici pour accéder au rapport de la CEPEJ sur les systèmes judiciaires européens :
http://www.coe.int/t/dghl/cooperation/cepej/evaluation/2016/STAT/default.asp